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L’efficacité de la peinture blanche au sol et sur les bâtiments

Face au réchauffement climatique, chaque année un peu plus fort, les villes n'ont pas d'autres choix que de s'adapter pour réduire son impact sur les concitoyens. C'est ainsi qu'une nouvelle méthode est apparue ces dernières années : la teinte des routes en blanc. Si peindre les toits était déjà d'actualité, cette innovation a beaucoup fait parler. Elle a ainsi déjà été testée à Los Angeles. Efficace pour lutter contre la chaleur, la peinture blanche a pour effet de renvoyer une partie des rayonnements du soleil. 

Le procédé technique à l'œuvre

L'impact de la peinture blanche sur la chaleur s'explique par son taux d'albédo. Ce terme désigne le pouvoir réfléchissant d'une matière ou d'une surface. 

Dans le cas des routes, le bitume noir a un taux d'albédo inférieur à 5%, tandis que la peinture blanche permet d'atteindre un pourcentage compris entre 80 et 90%. Cette haute valeur se traduit par une réflexion des rayons du soleil sur la route. En n'absorbant pas la chaleur, cette peinture permet de diminuer largement la température des routes et, par extension, la température au sol de la ville. 

Des dérivés déjà utilisés à travers le monde

Si l'on a majoritairement entendu parler de ce procédé lorsque la ville de Los Angeles en a fait usage sur ses routes, ce n'est pas un cas isolé. 

Ainsi, en France, on utilise déjà depuis plusieurs années la technique dite du cool roof pour rafraîchir les bâtiments par le toit. Dans le reste de l'Europe, des pays comme la Grèce ont également adopté la peinture blanche pour leurs façades de bâtiments.

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