Face au réchauffement climatique dont les effets se font sentir à l’échelle mondiale, l’isolation est un enjeu déterminant dans la construction et la rénovation des bâtiments. Préserver leur fonctionnalité et le confort des personnes y résidant ou y travaillant est primordial. Lorsque de grands travaux s’avèrent coûteux en matériaux et en main-d’œuvre pour un résultat parfois hypothétique, il convient de se tourner vers des solutions plus simples et apportées par la science moderne. La peinture isolante en est une, ou plutôt la résine technologique applicable sur les toitures à moindres frais. Connue sous le nom de "cool roof", voyons comment fonctionne cette solution et pour quel résultat.
Le toit constitue, surtout pour les bâtiments de grande taille, la surface la plus sensible à la pénétration de la chaleur – ou à son échappement en hiver. Le rayonnement solaire, en période de canicule notamment, peut rapidement rendre la température intérieure inconfortable et encourager à agir : installation de climatisation, rénovation de l’isolation, etc. Avant d’envisager de coûteuses interventions, il convient de comprendre le phénomène du réchauffement et d’envisager une solution plus simple mais tout aussi (voire plus) efficace : l’application d’une peinture un peu spéciale.
Le rayonnement solaire parvenant sur un toit se décompose en trois rayons distincts :
À l’arrivée sur le toit, une partie du rayonnement calorifique de ces infra-rouges est renvoyé vers l’atmosphère. Plus la couleur est claire, plus la réflexion est importante. Le reste est absorbé par la surface du toit, dont une partie sera réémise dans l’environnement immédiat sous forme d’infra-rouges, l’autre partie étant stockée sous forme de chaleur.
Tout l’intérêt est ici de concevoir le toit – ou de le rénover – afin d’optimiser sa réflexion et donc le renvoi vers l’espace de la chaleur reçue. Avec une conséquence immédiate : la diminution de la température intérieure des bâtiments.
La première mesure à prendre est d’éclaircir les toitures, le blanc étant évidemment à privilégier puisqu’il possède l’albédo le plus élevé – comprenez qu’il réfléchit un maximum le rayonnement solaire.
Le pourtour du bassin méditerranéen a compris l’intérêt du blanc et ce, depuis longtemps. Pour préserver les habitations de la chaleur, les villes sont blanches, toitures comme murs, en Grèce, au Maghreb ou encore au Proche Orient. Ajoutons que l’architecture parfois arrondie concourt également à protéger l’intérieur des bâtiments de la chaleur. Le revêtement traditionnellement utilisé est un enduit à base de chaux, fragile et annuellement réappliqué.
L’application d’un revêtement blanc destiné à rafraîchir la surface des toits est donc une idée ancienne. L’idée a fait son chemin dans le monde moderne depuis que la Nasa utilise un revêtement blanc dans le but de préserver les navettes spatiales du rayonnement solaire. Pour ce qui est de l’application sur des constructions récentes, la ville de New York est pionnière et a fait repeindre depuis 2010, pas moins de 10 millions de m² de toitures en blanc. Le procédé se diffuse depuis à travers le monde, dans une conquête accélérée par la nécessité de réagir face au réchauffement climatique.
Il ne s’agit cependant pas d’un enduit ou d’une peinture blanche classique : la technologie actuelle permet d’aller (beaucoup) plus loin, en développant des produits recelant des propriétés tout à la fois réfléchissantes, isolantes et protectrices. Avec à l’arrivée la naissance des résines classées dans la catégorie « coolroof » (littéralement « toitures fraîches »).
La résine dite « cool roof » accroît l’isolation thermique du toit et augmente la capacité réfléchissante : 93% du rayonnement solaire est ainsi renvoyé. Grâce à cela, la surface de la toiture capture moins de chaleur, pour être jusqu’à 30 degrés plus fraîche à exposition solaire égale.
La conséquence directe est un abaissement de la température au sein de la construction, compris entre 3 et 7 degrés en période de canicule. Appréciable pour tous et surtout pour les travailleurs censés maintenir leur effort même en cas de hausse de la température !
Au gain de confort pour l’usager à l’intérieur s’ajoute un gain financier sur la consommation d’énergie due à la climatisation, pouvant aller jusqu’à 30% de réduction de la facture.
Dans certaines régions ou pour certaines typologies de bâtiments, le gain peut permettre de se passer entièrement de climatisation, ou au moins de la sous-dimensionner. Le gain financier s’accroît alors, avec en prime une installation moins onéreuse et des entretiens moins fréquents.
Plus le bâtiment est étendu, plus le bénéfice du cool roofing se fait sentir : les structures industrielles, surfaces commerciales ou encore les bâtiments agricoles sont les premiers concernés par cette technologie. Les marchandises ou les animaux bénéficieront de cette amélioration au même titre que les êtres humains, accroissant l’efficacité protectrice qui est la raison d’être des bâtiments. Cette méthode peut également s'appliquer à l’isolation sur bac acier existant, améliorant non seulement la réflexion des rayons solaires mais aussi la durabilité du toit.
Plusieurs raisons conduisent à privilégier une résine professionnelle à une peinture pour renforcer l’isolation. La première concerne les propriétés protectrices, permettant aux résines de préserver la toiture des intempéries et de l’usure, avec un gain prévisible d’espérance de vie d’une décennie ! La seconde est économique, la peinture étant à renouveler chaque année tandis que la résine est appliquée pour au moins 10 ans.
Découvrez la peinture réflective CovaTherm de Covalba.
Confort accru, productivité préservée, économies d’énergie et de rénovation : le cool roofing constitue une réponse adaptée aux enjeux économiques et climatiques contemporains. À vous de jouer !
Pour aller plus loin :