Les solutions actionnables pour réduire l’empreinte carbone d’une entreprise

Face aux conséquences du réchauffement climatique et à la crise environnementale, il est du devoir de chacun de faire des efforts pour limiter son impact négatif sur la planète. Réduire l'empreinte carbone d'une entreprise permet de lutter très efficacement contre le réchauffement climatique en limitant les émissions de gaz à effet de serre (GES). Cela permet généralement aussi de défendre la rentabilité de son activité, en économisant notamment sur le poste de coûts d’électricité. Pour ce faire, il est notamment possible de mettre en place une gestion écologique des déchets, d'adopter les écogestes au sein de la société ou encore de réaliser des travaux de rénovation énergétique. Différentes aides sont disponibles pour les professionnels telles que les fiches CEE (ex : la fiche BAT-EN-112)

Pourquoi réduire l'empreinte carbone de son entreprise ?

En France, comme dans le reste de l'Europe, la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre (ou GES) est en marche depuis plusieurs années déjà. La réduction de l'émission de ces gaz est particulièrement importante, car ils participent activement au réchauffement climatique. Le gouvernement et l'ADEME visent à inciter le maximum d’acteurs de l’économie française à s’engager dans la transition énergétique. À terme, l'objectif est d'atteindre la neutralité carbone. 

Le gouvernement, qui a conscience que le contrôle de ses émissions de GES peut représenter un défi majeur, a mis en place des dispositifs d'aides et de subventions tels que les CEE pour financer les travaux de rénovation énergétique. 

Les entreprises ont tout intérêt à réduire leurs émissions de GES et à s'inscrire dans une démarche RSE : elles se mettent en conformité avec la loi, elles défendent leur rentabilité en diminuant les dépenses d’électricité, et elles travaillent l’attractivité de leur marque employeur. Pour s’inscrire dans une démarche RSE sincère, il est intéressant de réaliser au préalable un bilan carbone de son entreprise, ainsi qu'un bilan carbone des bâtiments professionnels. 

Quelles solutions pour réduire l'empreinte carbone d'une entreprise ?

Afin de réduire l'empreinte carbone de l'entreprise, les professionnels peuvent prendre diverses décisions qui ont un impact plus ou moins important. L’état d’esprit de bon nombre d’entreprises et d’acteurs de l’environnement est qu'aucun effort n'est vain. Toute action en faveur de l'environnement ne peut qu'être positive. 

L'adoption de gestes écologiques

La première solution utilisable est la mise en avant et la promotion de gestes écologiques au sein de l'entreprise. Ces gestes peuvent prendre différentes formes. Il est ainsi possible de conseiller aux collaborateurs d'éteindre un appareil lorsqu'ils ont fini de s'en servir ou encore de veiller à éteindre la lumière durant la journée et le soir lorsque l’on quitte son lieu de travail. Il existe des applications qui permettent d’optimiser l’utilisation des appareils électroniques tels que les ordinateurs, et qui sont aujourd’hui largement utilisées dans le monde du travail. 

De manière plus large, des changements peuvent être entrepris comme dans le domaine du numérique. Ainsi, l'utilisation d'un moteur de recherche tel qu'Ecosia ou la limitation d'envoi d'emails contribuent à réduire les émissions de Gaz à Effet de Serre. 

La gestion de toutes les sources d'émissions de Gaz à Effet de Serre

Grâce aux résultats obtenus à l'issue du bilan carbone de sa société, il est possible de repérer les axes d'amélioration sur lesquelles l’entreprise peut se concentrer pour obtenir des résultats significatifs. Par exemple, le recyclage des déchets ou le passage (progressif en général) des véhicules de l'entreprise à l'électrique sont de bonnes méthodes pour atténuer ses émissions de GES. 

La réduction de la consommation d'énergie

La dernière piste pour réduire drastiquement l'empreinte carbone de l'entreprise est d'agir sur le plus grand poste d'émissions de gaz à effet de serre : l'énergie. Pour ce faire, deux grandes pistes sont exploitables. Il est possible de se tourner vers de nouveaux locaux tels que les bâtiments à bas carbone ou les bâtiments reconnus HQE. Les BEPOS, ou Bâtiments à Énergie Positive, représentent également une excellente solution grâce à leur génération d'énergie verte qui permet de compenser les émissions de GES. 

Toutefois, la construction ou l'acquisition d'un tel bien immobilier peut s'avérer extrêmement onéreuse et lourde à mettre en place. Il est possible de trouver un compromis entre les deux solutions en entreprenant des travaux de rénovation énergétique. Pour les professionnels, différentes aides de l'État et de l'ADEME peuvent aider à subventionner ces travaux. Au sein des bâtiments, le secteur le plus consommateur d'énergie est le CVC : Chauffage, Ventilation et Climatisation. Une excellente piste pour limiter sa consommation dans le secteur du CVC est l’application de cool roof sur le toit du bâtiment.

Le cool roof consiste à appliquer un revêtement réflectif blanc sur tout le toit du bâtiment. Ce revêtement renvoie les rayons du soleil dans l’atmosphère et permet au toit de ne pas emmagasiner la chaleur à l’intérieur de la structure. Grâce à cette solution, la température de surface du toit peut être divisée par deux et à l'intérieur du bâtiment, il est possible de gagner jusqu’à 10 degrés en moins. Cela permet de limiter grandement la consommation énergétique en climatisation et, par extension, de réduire très efficacement et sur le long terme, son empreinte carbone. En effet, certaines peintures cool roof ont une durée de vie de 20 ans, comme c’est le cas de la gamme de CovaTherm de Covalba.

Pour aller plus loin : 

• Le décret tertiaire : son rôle, ses obligations et les solutions
• Les solutions actionnables pour réduire l’empreinte carbone d’une entreprise
  
• La fiche BAT ou CEE, l’encadrement des travaux énergétiques
  
• Prime CEE, quel montant et quelles différences entre pros et particuliers ?
  
• Ce qu’il faut savoir sur les fiches CEE
  
• Certificat d’Économies d’Énergie pour toiture : ce qu’il faut savoir
  
• Quelles subventions existent pour financer le cool roof ?