Dans la plupart des îles des Cyclades, les maisons ont été peintes en blanc pour refléter le soleil brûlant de l’été et ainsi limiter son absorption. Les raisons de cette couleur blanche étaient donc, à l’époque, « bioclimatiques » (pour résister aux fortes chaleurs).
De nombreuses villes dans le monde s’en inspirent aujourd’hui pour lutter contre le réchauffement climatique. En recouvrant les toits d’une peinture blanche réflective, on réduit la température des bâtiments de 3 à 5°C. Par ailleurs, la température extérieure de ces « toits froids » diminue de 30°C par rapport à des toits classiques, plus foncés.
À New-York, par exemple, près d’un million de mètres carrés de toits ont été repeints en blanc avec, pour effet, « une baisse de 40% de l’utilisation des climatiseurs », selon un article de Slate. C’est aussi le cas en Inde pour des milliers de toits d’habitations. (Avant d'adopter cette méthode en France, il convient toutefois de vérifier si une autorisation pour peindre son toit en blanc est requise. En fonction du plan local d'urbanisme (PLU) de chaque commune, certaines formalités peuvent être nécessaires, notamment pour des raisons esthétiques ou patrimoniales, afin de respecter la réglementation locale.)
Cette réduction de la température n'est pas seulement bénéfique pour les occupants des bâtiments, mais joue également un rôle crucial dans la lutte contre les îlots de chaleur urbains. Ces zones, caractérisées par des températures significativement plus élevées que leurs environs, résultent souvent de la concentration élevée de surfaces absorbant la chaleur, telles que les routes asphaltées et les toits foncés. En peignant les toits en blanc, nous pouvons réfléchir une plus grande partie du rayonnement solaire, diminuant ainsi l'accumulation de chaleur dans ces zones urbaines. Cette pratique, en plus de créer un environnement urbain plus frais, contribue à réduire la demande en climatisation et, par conséquent, les émissions de gaz à effet de serre.
Alors, pourquoi ne pas utiliser cette brillante idée low-tech en France ? … C’est ce que propose COVALBA avec son revêtement cool roof ! Sa résine blanche comporte de l’aérogel de silice, ce qui participe à l’isolation. Elle s’applique sur tous les supports (membrane bitumineuse, toiture métallique, béton). Elle rejette jusqu’à 87% du rayonnement, apporte un rafraîchissement de 5 à 10 ° dans les locaux. Cette économie d'énergie est particulièrement bénéfique pour des bâtiments de grande taille comme les supermarchés, les datas centers ou les bâtiments industriels, où la climatisation représente une part importante de la consommation électrique.
Autre avantage d’une toiture blanche, la prolongation de la durée de vie de 10 ans de sa toiture. Les locaux équipés de climatisation maintiennent efficacement leur température de consigne, tout en sollicitant moins les roof top. Ainsi, on observe en moyenne une économie d’environ 25% des consommations électriques, et une baisse des pannes des climatiseurs.
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