Températures extrêmes, à partir de quel stade un salarié peut-il refuser de travailler ?

En France, les étés sont de plus en plus synonymes d'épisodes caniculaires. S'il est difficile de se rendre au travail sous une certaine chaleur, il peut l'être encore plus de travailler sereinement lorsque les locaux ne sont pas équipés en conséquence. Dans ce cas de figure, que dit le Code du Travail quant aux températures à partir desquelles il est possible de refuser de travailler ? Il n'y a pas de réglementation, mais la CNAMTS donne tout de même des recommandations. 

La réglementation en cas de températures extrêmes

Selon la réglementation, il n'y a pas de température maximale indiquée à partir de laquelle un salarié peut refuser de travailler. Il a toutefois la possibilité d'exercer son droit de retrait s'il estime que sa santé est en danger. 

Afin de veiller à la sécurité de ses salariés, l'employeur se doit de leur fournir de l'eau fraîche, des moyens de protection adaptés à ces fortes températures et s'assurer que l'air des locaux soit bien ventilé et renouvelé. Par ailleurs, les risques thermiques doivent être inclus dans le Document Unique d'Évaluation des Risques. 

Les températures à ne pas dépasser selon le CNAMTS

En dépit de l'absence de réglementation, certaines indications permettent d'orienter la décision de refuser de travailler. Par exemple, la norme NF X35-203/ISO 7730 indique qu'une plage de températures de 23 à 26 degrés Celsius est idéale pour travailler en période estivale. 

La CNAMTS (Caisse Nationale de l'Assurance Maladie des Travailleurs Salariés) préconise un seuil maximal au-delà duquel il faut procéder à l'évacuation des salariés. Si les locaux dans lesquels vos équipiers travaillent dépassent cette température, ils pourraient alors refuser de travailler. 

Ce seuil est fixé à 34 degrés Celsius. 

Les solutions pour veiller au confort thermique

Le confort thermique est donc primordial pour s'assurer que les salariés puissent œuvrer dans de bonnes conditions. 

Afin de veiller à une température idéale dans les locaux professionnels, vous pouvez choisir d'installer un système de climatisation. Cependant, refroidir une surface commerciale ou un entrepôt s'avère très énergivore et, par extension, onéreux. 

Une solution plus économique est celle du cool roof. Parfaitement adaptée aux grands bâtiments, le cool roof consiste à appliquer une couche de peinture blanche qui contre les effets de la chaleur sur le toit. Grâce à celle-ci, les rayonnements du soleil sont réfléchis, ce qui vous permet de réduire la température intérieure.

Pour aller plus loin : 

• Fortes chaleurs et canicules, les mesures que doit prendre l’employeur
• Chaleur au travail : obligations et leviers utilisables
  
• Droits et obligations : les informations à connaître en cas de canicule
  
• Chaleur au travail : température maximale autorisée et solutions associées
  
• Température et réglementation : ce que prévoit le Code du Travail
  
• Locaux professionnels, la température idéale à viser
  
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• Confort thermique au bureau : les recommandations de l’INRS
  
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