Confort thermique au bureau : les recommandations de l’INRS

Les étés 2022 et 2023 ont été marqués par de forts épisodes caniculaires, entraînant des risques pour la santé des travailleurs. Si vous êtes employeur, vous devez veiller au confort thermique de vos équipes tout en vous pliant aux indications du Code du Travail en cas de canicule. Afin d'agir au mieux, vous pouvez suivre les recommandations de l'INRS sur la température au bureau, qui indiquent une fourchette optimale de 21 à 26 degrés Celsius. 

Les températures au bureau recommandées par l'INRS

Bien que le Code du Travail donne quelques mesures à suivre en cas d'épisode caniculaire, il n'indique pas de température maximale à ne pas dépasser sur un lieu de travail. 

Il peut donc être difficile pour les professionnels et employeurs de trouver la bonne plage de températures. Heureusement, il existe quelques indicateurs tels que la norme NF X35-203/ISO 7730 qui préconise, dans les bureaux, une fourchette de 20 à 22 degrés Celsius. 

L'autre piste est celle proposée par l'Institut National de Recherche et de Sécurité. Selon leurs recommandations, il faudrait viser une température intérieure de 21 à 23 degrés Celsius en période hivernale et de 23 à 26 degrés Celsius en période estivale. 

Le défi d'allier confort thermique et économies d'énergie

Si les températures conseillées pour un bureau par l'INRS seraient idéales à atteindre, il est difficile de les concilier avec une stratégie de sobriété énergétique. En effet, dans un contexte global de réduction des consommations d'énergie, il est impensable de faire tourner une climatisation de manière indéterminée durant tout l'été. 

Quelles sont les solutions à la disposition de l’employeur ? Une méthode se démocratise en France depuis plusieurs années : celle du cool roof. Le cool roof permet d'agir directement sur le confort thermique en limitant la température intérieure du bureau grâce à une action sur le toit.

Pour ce faire, un professionnel applique sur la toiture du bâtiment une peinture spécialisée dans le réfléchissement des rayons du soleil. En étant capable de réfléchir jusqu'à 94% des rayonnements, elle permet de réduire grandement la chaleur en cas d'épisode caniculaire. Cette méthode est entièrement compatible avec un plan de sobriété énergétique, car elle ne consomme pas d’énergie une fois appliquée.

Pour aller plus loin : 

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